Lyonel Schmit, violon
Lyonel SCHMIT
s’éveille au violon au concervatoire de Metz, grâce à l’enseignement de
Patricia Reibaud. Quelques années plus tard, lauréat de plusieurs concours
nationaux (Ufam, Lutèce, Nérini…) et une médaille d’or obtenu dans la classe
d’André Pons, les portes de célèbre Arsenal de Metz lui sont ouvertes . Il y
donne, à 14 ans, son premier grand récital. S’en suivent les concours d’entrée
aux conservatoires de Paris et de Lyon. Le choix lui est offert : ce sera
Paris dans la classe de Devy Erlih.
Après y avoir obtenu les plus hautes récompenses, il se perfectionne en
3eme cycle dans la classe de Régis Pasquier. Il remporte alors le premier
concours des Avants-scène et s’octroie l’honneur d’être entendu en soliste à la
cité de la musique.
Il rencontre de grands maîtres tels que, Eduard Schmieder, Ida Haendel
ou Shlomo Mintz.
Mais des rencontres encore plus marquantes
lui permettent
d’accéder à une introspection nécessaire, celle de Michael Hentz et celle de Ivry Gitlis. Aujourd’hui encore, ils sont ses guides.
d’accéder à une introspection nécessaire, celle de Michael Hentz et celle de Ivry Gitlis. Aujourd’hui encore, ils sont ses guides.
Dès lors, plusieurs fondations le soutiennent (Cziffra, Charles
Oulmont, Drouet-Bourgeois, Zilber, Fond instrumental Français…) et grâce à ce
soutien, ce jeune virtuose de 21 ans se distingue dans différents concours
internationaux. Il est lauréat du concours R.Lipizer en Italie, obtient entre
autre le prestigieux prix Bach à l’unanimité du concours Tibor Varga en Suisse,
il remporte le concours européen pour jeunes solistes ainsi que le concours de
la FNAPEC avec le trio Florent Schmitt.
Sa carrière prend alors un essor international qui le conduit dans des
salles prestigieuses telles que le Concertgebouw d’Amsterdam, le Barbican Hall
de Londres, le Suntory Hall de Tokyo, le théâtre Colon de Buenos Aires, mais
aussi en France à l’Arsenal de Metz, salle Gaveau, théâtre du Chatelet, Cité de
la musique... . Il apparaît également sur France-Musique, France-Culture, dans
l’émission « Musiques au Cœur »
sur France Télévision ainsi que sur Mezzo.
Son esprit curieux et ses choix éclectiques lui permettent d’être
invité comme soliste de l’orchestre de Zwickau, l’orchestre National de
Lorraine, l’orchestre de Trêve, l’orchestre de Chambre Maestria et l’orchestre
de chambre de Lorraine ainsi que violon solo au sein de l’orchestre de chambre
d’Auvergne, de l’orchestre des pays de
la Loire et de l’orchestre de l’Opéra de Marseille mais également sein du
Nouvel Ensemble de Montréal et de l’ensemble Sillages, solides représentants de
la musique d’aujourd’hui. Sous une autre facette, Lyonel Schmit compose un
recueil de musique tzigane paru aux éditions Lemoine et un conte musical
commandé par le festival Musikalia. Une de ses aventures les plus originales
est le programme Piazzolla Forever qu’il présente avec l’accordéoniste Richard Galliano
au sein de son septet. Le disque « Piazzola for ever » est sorti en
2004 chez Dreyfus.
Lyonel
Schmit se produit le plus souvent dans un répertoire classique de musique de
chambre aux côtés de grands artistes tels que Gérard Caussé, Augustin Dumay,
Henry Demarquette, Michel Dalberto, Dmitri Makhtin, le quatuor Debussy, Vahan
Mardirossian, l’ensemble Prométheus…mais la musique contemporaine occupe une
place importante dans son épanouissement artistique. Il a enregistré un disque
dédié à Jean-Luc Hervé, sorti en 2005. Il partage également une complicité de
plus de 15 ans avec le compositeur Florentine Mulsant. Au printemps 2007, et avec
la collaboration d’Henri Demarquette, ce travail est couronné par un
enregistrement. Le disque est édité chez AR Re-Se.
En
2009, il fait la connaissance de Julien Guénebaut avec qui il vient d’enregistrer
un disque : « Le Violon de Rothschild », inspiré par la nouvelle
de Tchékhov et l’influence de la musique juive sur les compositeurs tels que Chostakovitch
et Weinberg.
En 2010, Lyonel
Schmit fonde le quatuor Phidias, acclamé il y a quelques semaines, à Hong-Kong,
Bali, Jakarta…
Lyonel Schmit joue
un violon Italien Niccolo Amati de 1650.